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ILs en parlent...
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Yann Ber Kalloc'h
Gilles Servat
Henri Quéffelec
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Yann Ber Kalloc'h
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L'oeuvre de Yann Ber Calloch'h est un merveilleux guide pour découvrir l'île et
surtout pour apprendre à aimer Groix.
En son honneur, au dessus de Port Melin parmi les ajoncs, se dresse la statue du
barde des Bleimor érigé en 1968, le "loup de mer" en breton, pseudonyme sous lequel il
entra dans le mouvement littéraire breton.
L'île toute entère se reconnait dans ce fil de pêcheur, né en 1884 dans le village de
Clavezic, qui s'est approprié la conscience de Groix en exprimant Ar en Deulin (A genoux)
la grandeur des existences simples.
Il a ecrit :
Je suis né au milieur de la mer
Trois lieues au large
J'ai une petite maison blanche là-bas
Le genêt croît près de la porte
Et la landes couvre les alentours
Je suis né au milieur de la mer
Au pays d'Armor.
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La tombe de Jean-Pierre Calloc'h a été élevée au cimetière de Groix et comporte l'une
des 1eres croix inspirées de l'Irlande Gaélique.
Pour en savoir plus sur ce poète, vous pouvez consulter :
http://calloch.jp.free.fr/
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Gilles Servat
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Personne ne chante mieux Groix que Gilles Servat.
Encore étudiant, c'est à Pâques 1969 qu'il découvre l'île, rencontre Glenmor,
et prend son premier bain dans la marmite celtique. Il tombe amoureux fou de l'île
et d'une de ses habitantes et l'épouse.
En 1971 paraît son tout premier album produit par le label Kelenn dont font ou feront
partie des artistes tels que les Tri Yann an Naoned, Gweltaz ou Kergiduff.
De cet album viendra sa toute première heure de gloire lancée par certaines de ses
compositions telles que 'Kalondour', mais surtout 'La blanche Hermine' qui peu à peu est
devenu dans le cour de nombreux bretons un véritable hymne pour les bretons en quête de
liberté et de justice sociale.
De quelle source lui vient son nom ?
Est-ce de fée ou de sorcière ?
Ou de quelque noir enfer,
Comme la boue de ses sillons.
On dit que l'on y voit sa joie,
On dit que l'on y voit sa croix.
Je parle de l'île de Groix.
Malheur à celui qui débarque,
Il n'aimera pas ses hivers.
Il trouvera ses quais déserts,
Car le flot seul mène les barques.
Mais essayez d'foutre le camp,
Elle vous aura aux sentiments.
Comme femme retient l'amant.
L'hiver tient emprisonné,
Pour mieux la coucher au printemps.
Premier soleil sur les buissons.
Il n'y aura plus de gelée.
L'eau de ses ports est froide encore,
Mais fleurissent les boutons d'or,
Et le goéland a pris essor.
Si à travers mes yeux mi-clos,
Il me plaît à revoir juillet.
Je sens l'odeur du goudron frais,
Où passent quilles des bateaux.
La menthe des sourds noirs ruisseaux
Lutte avec l'odeur des sureaux.
De la vapeur tremble sur l'eau.
Les vieux parlent du temps passé,
A Locmaria et Port-Tudy.
Si vous ne comprenez pas tant pis.
Moitié français, breton moitié.
On dit que l'on y voit sa joie,
On dit que l'on y voit sa croix,
Je parlais de l'île de Groix.
On dit que l'on y voit sa joie,
On dit que l'on y voit sa croix.
Je parlais de l'île de Groix,
Je parlais de l'île de Groix.
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Consultez aussi le site officiel de Gilles Servat :
Site officiel :
www.gillesservat.fr
Autres paroles de chansons :
http://www.paroles.net/artis/1849
Voir les livres de Gilles Servat : (cf page librairie / livres servat)
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Henri Quéffelec
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Ecrivain, né à Brest en 1910, grand romancier maritime de langue française,
il a situé la plupart de son oeuvre en Bretagne.
Il a consacré un de ses ouvrages à Groix au travers de « Ils étaient six marins de Groix »
édité par Presses de la Cité en 1979.
" Groix la dense, l'essentielle, la douce et la coriace...île vivant dans son épaisseur
d'île, solidité du roc et du parentage, de l'amitié, de la coutume, de l'amour..."
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